Détecteur de métabolites Posi-RAM™

Description

Avec des applications de médecine nucléaire de plus en plus sophistiquées, le comptage des positrons (ß+) suscite un intérêt croissant. Les positrons sont uniques en ce sens que leur durée de vie est mesurée en picosecondes. Une fois qu’ils interagissent avec un électron proche, ils donnent naissance à deux gammas de 511 KeV directement opposés (“rayonnement d’annihilation”), dont l’un ou les deux peuvent ensuite être comptés avec un compteur gamma conventionnel. Aujourd’hui, le 11C et le 18F sont les émetteurs ß+ les plus intéressants. Produites à des niveaux d’activité élevés avec un cyclotron, leurs demi-vies relativement courtes – 11C (t½ = 20,4 min), 18F (t½ = 110 min) – nécessitent un traitement chimique rapide et une utilisation quasi instantanée.

Avec l’amélioration des méthodes de production et l’automatisation de la chimie, il est devenu possible de synthétiser et d’utiliser rapidement des molécules plus complexes. La progression naturelle a alors été d’étudier le métabolisme. Avec le temps de synthèse, le temps passé dans le système biologique, le temps d’isolement des métabolites et les courtes demi-vies, le comptage des ß+ à bas niveau devient soudainement une exigence. Le Posi-RAM a été développé spécifiquement pour ce besoin.

Le Posi-RAM est un compteur de coïncidence basé sur la même plate-forme électronique utilisée dans nos détecteurs ß-RAM. Deux assemblages de photomultiplicateurs à cristal BGO de 1″ x 1″ opposés prennent en sandwich une bobine de cellule plate à paroi mince. Avec une séparation entre les cristaux < 0,2″, l’efficacité géométrique pour collecter les gammas d’annihilation, un dans chaque assemblage, est assez élevée. Dans le même temps, les bruits de fond sont intrinsèquement faibles puisque seules les coïncidences sont enregistrées ; Le bruit PMT et les bruits de fond des compteurs gamma conventionnels sont rejetés.

Le Posi-RAM est un compteur complet et convient aussi bien à la mesure gamma qu’aux positrons. Il dispose de deux canaux de comptage et d’un affichage digital. Une vanne collectrice intégrée à la sortie de la cellule répond au contrôle manuel ou automatique. Il existe des sorties numériques et analogiques. Le logiciel Laura est disponible pour effectuer la correction de la décroissance, pour trouver et intégrer automatiquement les pics et pour contrôler les collecteurs de fractions et les auto-injecteurs.

Sur commande spéciale, le détecteur et l’électronique peuvent être logés dans des armoires séparées.

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